Les professionnels du secteur du transport routier de marchandises commencent à tirer les conséquences des intempéries ayant touché la France au mois de mars 2013. La Fédération nationale du transport routier (FNTR) estime à plus de soixante millions d’euros la perte de chiffre d’affaires pour les transporteurs qui ont subi ces conditions climatiques exceptionnelles durant trois jours.
Il faut aussi ajouter plusieurs coûts supplémentaires particulièrement difficiles à chiffrer comme les heures supplémentaires des chauffeurs routiers bloqués pendant plusieurs jours sur les routes de France, ou bien encore la surconsommation de carburant.
Considérant l’incapacité du gouvernement à anticiper et à gérer durant ces intempéries les difficultés de circulation sur les principaux axes routiers, les professionnels du secteur s’inquiètent des futures interdictions de circuler que l’Etat n’hésitera pas à prendre à la première alerte météo.